dimanche 30 décembre 2012

De forme en forme



Quoi que nous pensons de nous, positif ou négatif, en termes d’aptitude ou d’inaptitude, nous “Sommes” et conservons notre appartenance à la vérité. Depuis notre confusion, ce n’est pas un “état” ou une “compréhension” que nous devons atteindre, mais Voir et vivre la Nature de ce que nous sommes. Les compréhensions et les états que nous pouvons gagner sont aussi ceux que nous pouvons perdre. La vérité de la Nature renferme tous les états, manifestés et non manifestés. Si tout état est vrai en Nature, il est superflu d’en changer pour réaliser la Nature. Il en ressort la vanité d’un but et d’une recherche, qui nous ouvre à l’évidence et à une vacance naturelle.

Denis Marie

http://denismarie.net/journal/

dimanche 2 décembre 2012

Etre-Conscience...



L’Absolu, le présent-à-jamais, est votre véritable identité. C’est cela que nous sommes tous réellement. C’est cela la réalité. Elle est ici et maintenant. Où est-il question de quelqu’un atteignant cette réalité ?
 Le désir de liberté, qui naît dans le cœur du chercheur au début du chemin, disparaît peu à peu lorsque celui-ci réalise qu’il est lui-même ce qu’il cherchait.
 Pratiquer une sadhana signifie présumer de l’existence d’un fantôme. Qui va pratiquer la sâdhana, et dans quel but ? 
Ne suffit-il pas, devant le faux, de voir sa nature de faux ? 
L’entité que vous pensez être est factice, est le faux. Vous êtes la réalité.
 On s’imagine qu’on doit d’une façon ou d’une autre se transformer, passer du stade d’être humain imparfait à celui d’être humain parfait appelé Sage. Si seulement on pouvait voir l’absurdité de cette idée ! Celui qui pense ainsi n’est lui-même qu’un concept, une apparition, un personnage dans un rêve. Comment un pur fantôme pourrait-il s’éveiller d’un rêve en se perfectionnant ?
 Tout autre effort, tout autre action volitive, ne sera non seulement d’aucune aide, mais constituerait une entrave et un danger.
 C’est là que réside tout le malentendu – penser que vous êtes une entité qui doit effectuer quelque chose afin de devenir semblable à l’entité que vous pensez que je suis ! C’est cette pensée-là, l’identification à une entité, qui constitue « l’attachement » - et rien, absolument rien d’autre que la désidentification ne pourra engendrer la « libération ».
Vous êtes ce que je suis ; mais vous vous êtes identifiés à ce que vous pensez être – un objet – et vous recherchez la libération de cet objet. N’est-ce pas là une gigantesque farce ? 
Un objet peut-il avoir une existence indépendante et décider de ses actes ? Un objet peut-il être attaché ? Et libéré ?
 Vous n’êtes pas prêts à accepter ma parole qu’il n’existe rien de tel qu’un « individu » ; que « l’individu » n’est qu’une apparition ; qu’une apparition ne peut souffrir d’aucun « attachement » et, par conséquent, qu’il ne saurait être question d’une quelconque « libération » pour une apparition.
Réalisez-vous que la base même de votre recherche est fallacieuse – que pouvez-vous faire ? 
Et y a-t-il quelque chose à faire ? Par qui ? Par une apparition ?
Quoi que vous cherchiez à savoir sur votre condition véritable, cela est inconnaissable, parce que vous êtes ce que vous cherchez.
 Voyez ce que vous êtes. Ne le demandez pas aux autres, ne les laissez pas vous parler de vous. Regardez au dedans et voyez."

Nisargadatta Maharaj


L’imprévu est certain d’arriver, alors que ce qui est attendu
pourrait ne jamais survenir.

Sri Nisargadatta Maharaj


 http://ventdeveil.blogspot.fr/2012/12/ramesh-balsekar.html

lundi 23 juillet 2012

Transparent, évident et incompréhensible




Dans la source - la vacuité de l'absence -
l'espace essentiel est le grand mystère,
présent depuis des temps sans commencement ;
éternellement, il fait jaillir le grand déploiement.
Il n'y a nulle lieu où se cacher en lui,
rien à faire,
nulle qualité particulière ;
pas de receuillement, pas de progrès.
C'est une grande vacuité originelle,
une vaste ouverture plutôt qu'une absence,
sans intérieur ni extérieur,
sans haut ni bas,
sans direction ni destination.
Qui connaît cette réalité imprenable
s'est éveillé avant moi, Samantabhadra :
tel est le lieu de nulle part, le lieu de la conscience qui embrasse tout,
le séjour incréé, originel,
Le séjour du premier éveillé, de l'éveillé originel.
Séjournant là depuis le commencement,
nous sommes le séjour de la parole secrète du Bouddha,
nous sommes le séjour de la présence totale, absolue.

Tantra de l'Amas de joyaux

issu du blog : La Vache Cosmique

vendredi 6 juillet 2012

Etre est sans-cause



«Ce que vous êtes foncièrement est au-delà de toute cause et de tout perfectionnement. 
Se croire l’auteur de ses actes, a sa racine dans l’illusion 
d’un moi et de ses manifestations…»

Jean Klein

lundi 30 avril 2012

ETRE le Soi est le Soi



Dvaita et Advaita sont des termes relatifs , basés sur le sens de la dualité . 
Le Soi est ce qu'Il est : Je Suis ce que Je Suis  . 
Il n'y a ni Dvaita ni Advaita

- Le simple fait d'ETRE le Soi est le Soi

La Réalité existe au-delà du mental qui fonctionne dans la dualité , maya , etc . 
Une fois le mental transcendé , 
la Réalité brille : l'eclat du Soi est le Soi

Ramana Maharshi


mardi 17 avril 2012

simplement la présence

"qui suis-je ?"

 — Restez avec la question. Vous n’êtes rien d’autre que la question, 
 vous n’étiez rien avant votre naissance, 
vous n’êtes rien actuellement, 
et ne serez rien après votre mort. 
Vivez sciemment, pleinement dans cette absence. 
C’est la présence, non votre présence, 
simplement la présence.

La réponse est en vous, elle surgira un jour du silence, 
non de ce que vous connaissez déjà. 
Bien sûr, la personne se sent en très grande insécurité 
pendant cette recherche, car dans : je ne sais pas ,
ou dans une attente sans volition, elle trouve sa mort mais, 
en même temps, sa vraie naissance.

Tout ce qui apparaît se rapporte à ce silence 
et doit se déployer complètement 
sans mémoire psychologique.

L’action en découle directement, sans évaluation, comparaison, 
et chaque situation apporte elle même son mouvement.

Dans cette dimension, c’est notre centre qui commande 
ou plutôt ce qui n’a ni centre ni périphérie. 
La joie de vivre, la vie, toutes les apparitions, 
toutes les représentations en sont des expressions 
et font partie de notre vrai nous-même. 
Elles en proviennent pour s’y perdre à nouveau. 
Aucune attention ne se manifeste dans cette pause, 
c’est une suffisance absolue, totale en soi,

 tandis que si nous objectivons, si nous représentons,
 nous formons constamment des projets ; 
l’insécurité nous oppresse, nous nous sentons isolés, inquiets.
Sachez vivre avec vos questions."

Extrait de A l'écoute de Jean Klein , par Nita Klein, edition Almora : livre
paru sur le blog : http://eveilphilosophie.canalblog.com/

mardi 24 janvier 2012

Réaliser qu'il n'ya rien a voir...



Lorsque notre esprit devient calme et clair, 
nous pouvons vraiment regarder l'esprit de base 
et réaliser qu'il n'ya rien a voir

Il ya conscience , mais on ne trouve rien null part, 
il n'ya ni debut ni fin , rien qui ait une forme ou une couleur.
C'est la nature non-née, 

non-identifiable , intangible , insaisissable.

meme si il n'ya pas de point de référence, 
rien à quoi se rattacher, 
il y a clarté , luminosité

Ringu tulku rinpoché