vendredi 6 décembre 2013

Ce n’est pas quelque chose de nouveau.....




 
"Au moment de l’expérience, ce qui est reconnu n’est pas quelque chose de nouveau. La connaissance vide a toujours été présente. Elle est souvent appelée « la conscience qui existe par soi-même » rangjung yeshe. Elle n’est pas créée par sa simple reconnaissance , ou par l’instruction qui la révèle. Elle est votre vraie nature, votre visage naturel. Ce que fait un maitre c’est simplement de vous dire où regarder. Simplement, il la désigne ; nous la reconnaissons et l’expérimentons.


Mais certaines personnes refusent de la comprendre ainsi. Elles pensent : « D’abord je dois me débarrasser de mon vieux esprit mauvais et duel. Je dois le rejeter pour que l’esprit du Buddha extraordinaire  puisse descendre d’en haut comme un magnifique dieu se dissolvant en moi. Alors, j’en suis sûr, quelque chose de spectaculaire se produira. Voilà ce que c’est que de reconnaitre sa nature de bouddha, et pas simplement ne voir rien. »

De cette manière, certaines personnes  en fait refusent de reconnaitre leur vraie nature ; Elles pensent : « Comment cet état ordinaire de l’esprit pourrait avoir quelque chose de spécial ? Il doit y avoir quelque chose de merveilleux à un moment donné , peut-être pas tout de suite, mais plus tard. « 
En termes de nature de bouddha, rien de spécial ne se produira, parce que le vrai et réel état est déjà présent. Ce n’est pas quelque chose de nouveau. »
Urgyen Rinpoche

source :  http://eveilphilosophie.canalblog.com

dimanche 24 novembre 2013

L'enseignement de Ramana Maharshi



Je n'enseigne pas seulement la doctrine ajata
J'approuve toutes les écoles ; 
la meme vérité doit etre exprimée de facons différentes 
pour convenir à la capacité de chaque chercheur.

La Doctrine ajat dit :

" Rien n'existe exceptée l'Unique Réalité ; il n'y a ni naissance ni mort, 
ni projection, ni attraction, ni sadhaka, ni mumukshu
Ni mukti, ni esclavage, ni libération, 
Seule l'Unique Réalité existe."

Pour ceux qui trouvent cette Vérite difficile à saisir, et qui ne peuvent pas ignorer la réalité du monde matériel, l'expérience du reve est soulignée, avec l'enseignement que seul existe celui qui voit, mais rien est vu. Ceci est appelé drishti-srishti-vada. Pour ceux qui n'acceptent meme pas cette doctrine, est donnée la suggestion connue comme srishti-drishti-vada, selon lequel 
"Dieu créa d'abort telle ou telle chose, de tel ou tel élément, 
et puis un autre." et ainsi de suite.

Tout cela est dit seulement pour convenir à la capacité du chercheur. 
L'Absolu ne peut etre qu'Un.


"Conseils de Ramana Maharshi" edition.Almora

vendredi 18 octobre 2013

La vanité du combat



" Il ne s’agit pas de gagner ou de perdre un “combat”, celui de l’éveil contre l’illusion, mais de laisser définitivement tout combat, toute lutte, tout enjeu.
Si l’illusion continue c’est parce que, systématiquement, nous la reprenons à l’endroit où nous la laissons. Nous avons l’idée d’une alternance. Cependant, n’est-ce pas le même qui se croit d’un côté puis de l’autre. Nous sommes à la fois celui qui dit “j’y suis” et aussi “je n’y suis pas”.

Si l’illusion consiste à prendre son reflet pour un “autre”, alors, il n’y a pas de problème à résoudre. S’il n’y a pas un “second” réel, il n’y a pas d’histoire entre deux parties. "

Denis Marie

vendredi 11 octobre 2013





"Aussi longtemps que l'idée 
que vous avez quelque chose à gagner 
restera crédible, vous continuerez à chercher.



Jac o'Keeffe : extrait de "Nés pour être libres"

lundi 24 juin 2013

rien à gagner, rien à perdre






Acceptez comme un principe qu’il n’y a rien à atteindre, parce que ce que nous cherchons, nous le sommes déjà. Ce que nous cherchons, c’est notre proximité. Ce que nous cherchons, c’est le chercheur. Quand vous verrez cela, vous sentirez combien chaque pas que vous faites pour vous atteindre, vous éloigne de vous. C’est alors que se produira un lâcher-prise complètement naturel, car il n’y a rien à gagner, rien à perdre. Voyez comment cette compréhension agit sur vous. Vous vous découvrirez, naturellement, tel que vous étiez avant d’être né.




Vous pouvez seulement être la vérité, vous ne pouvez jamais connaître la vérité. Cette connaissance se perçoit en l’absence d’un vous-même, quand il n’y a pas d’image ; alors il y a certitude. La vérité apporte sa propre certitude ; elle n’a nul besoin de preuve, elle est sa propre preuve. Tout ce qui se manifeste autour de vous peut susciter le doute, mais ce qui est le plus proche de vous, je veux dire la conscience, ne relève jamais du doute. Tout ce que vous pensez pouvoir chercher relève du déjà connu.




Ce que fondamentalement vous êtes ne peut jamais être objectivé parce que vous l’êtes.
Un objet est un fragment ; il apparaît dans votre totalité, dans votre globalité. Quand vous comprenez réellement que le chercheur est le cherché, toute votre énergie se trouve naturellement déchargée d’avoir à trouver quelque chose.



Ce que vous cherchez, vous l’êtes déjà : vous ne pouvez recevoir cela de moi que comme une information de seconde main. Quand vous en ferez votre point de départ, vous deviendrez conscient de touts les efforts dispensés dans la réalisation de vos buts, de vos désirs, de votre accomplissement. Accepter cette information de seconde main vous conduit à observer l’énergie qui accompagne tout processus de devenir. Quand vous verrez cela, vous ne serez plus le complice de ce processus, de ce gaspillage d’énergie. A un certain moment, vous abandonnerez toute projection, toute convoitise. Ce n’est pas un lâcher-prise volontaire, c’est un lâcher-prise qui se produit de lui-même. Et à ce moment-là, vous êtes libéré de toute action. Ce moment ne renvoie qu’à lui-même. En d’autres termes, poétiquement parlant, vous êtes saisi. Mais vous devez d’abord prendre à votre propre compte que ce que vous cherchez vous l’êtes déjà.



La conscience est. La conscience est vie. Tout ce qui existe, tout ce qui est perçu, sont des expressions, des prolongements de la vie, de la conscience. Mais la conscience est.



Notre vraie nature est ouverture, silence. Elle se manifeste dans la compréhension instantanée que la vérité ne peut jamais être acquise. Tout ce que nous cherchons et trouvons est un objet. Il apparaît clairement que le chercheur est le cherché, que le chercheur est cela même qu’il cherche ; alors toute tentative de trouver quelque chose cesse.
Quand vous voyez réellement que ce que vous cherchez est vous-même et que vous trouvez, au terme de nombreuse années d’investigation diverses, à travers tous les systèmes, toutes les techniques, que vous êtes ce que vous cherchez, il y a alors une révélation fantastique. Parce que, lorsque vous voyez cela, il vous apparaît que toutes ces directions, expériences et techniques ne sont que des objets. Eux, vous les trouvez, mais le sujet, jamais, car le sujet ne peut jamais être objectivé.
Voir cela entraîne un arrêt de cette investigation multidirectionnelle, et tout alors renvoie à ce moment d’arrêt, toute chose ne fait plus référence qu’à elle-même. Vous percevez clairement qu’il n’y a nulle part où aller. C’est une révolution dans votre vie. Tel est le sens du Tao : « le Tao que vous pouvez trouver et nommer n’est pas le Tao ».



La conscience est toujours là, dans la présence ou l’absence de la pensée, et rien n’est en dehors d’elle ; tout apparaît en elle, y compris la mémoire, sans qu’elle en soit affectée. Nous pouvons donc dire que la mémoire n’est qu’une idée qui nous a traversé l’esprit à l’instant même : le présent, le passé, le futur se situent « maintenant ».



Le sel n’a pas besoin d’être salé pour être sel, il est salé. Le sucre est sucré naturellement. Le Soi se connaît lui-même par lui-même directement, sans passer par aucun intermédiaire. Vous ne pouvez sentir l’encens qui brûle, voir la feuille d’une plante sans l’organe sensoriel correspondant, mais le contenant se sait pendant que le contenu sous tous ses aspects se manifeste. L’eau n’est pas affectée par les poissons qui s’y ébattent, elle reste toujours de l’eau.
Rien n’existe à l’extérieur de vous, tout est inscrit en vous. Ce que vous voyez, ce que vous faites est une création de l’instant même. La mémoire seule y ajoute une continuité, c’est elle qui précise que vous étiez ici hier ou avant-hier.



Jean Klein

jeudi 7 mars 2013

Jean Klein - L'écoute dans son état naturel





L'écoute n'est pas une fonction ; elle n'est pas une activité, elle n'est dirigée ni vers le dehors, ni vers le dedans. Elle est intemporelle, et pour parvenir à cette écoute intemporelle, la seule chose dont vous ayez à prendre conscience, ce sont les moments où vous n'écoutez pas ; c'est suffisant.

Quand vous observez que vous n’écoutez pas, revenez à la perception globale, ramenez ce qui est perçu à la perception ; vous êtes alors dans l’écoute intemporelle.
Quand cette écoute perdure, elle se déploie et atteint à la tranquillité. Lorsque ce que vous avez compris sur un plan intellectuel est complètement résorbé dans l'écoute, quand il n'y a plus de représentation, c'est alors seulement qu'il y a tranquillité. Et ce que vous écoutez se rapporte à l'écoute, a son berceau dans l'écoute, dans la tranquillité. Dans l'écoute et la tranquillité, il n'y a personne pour être tranquille, et cette tranquillité ne renvoie à aucun objet ; elle est absolument sans objet ; c'est notre vraie nature ; c'est notre totalité.

Quand il y a écoute dans son état naturel, dans son état d'innocence, cette écoute se confond avec l’être ; cela ne se passe pas dans une relation sujet/objet. Vous ne pouvez la localiser, vous ne pouvez la représenter, vous ne pouvez ni la percevoir, ni la penser parce qu’il n’y a personne pour la percevoir et personne pour le penser ; il n'y a rien à percevoir et rien à penser.

L'écoute dont nous parlons ne se réfère pas à la fonction spécifique de l'ouïe, elle renvoie à notre totalité, c'est une écoute globale, une ouverture et une réceptivité totales. Votre vraie nature est seulement cette écoute, cette réceptivité, indépendantes de toute localisation.

Dans l'écoute globale, il n'y a aucune place pour une entité indépendante, il n'y a personne pour écouter, il y a seulement écoute. Tout ce qui vous entoure se rapporte à cette écoute ; il y a occasionnellement écoute de quelque chose, mais quand il n'y a rien à écouter il y a uniquement écoute, uniquement l'être.

Votre vraie nature se trouve dans un état total de «Je ne sais pas», de non-connaissance. La vraie connaissance se trouve seulement dans la non-connaissance. Quand vous demeurez dans la connaissance sur un plan intellectuel, il y a encore conflit ; la connaissance doit complètement se dissoudre dans la non-connaissance ; c'est alors dans la non-connaissance que vous connaissez véritablement.

Aussi longtemps que vous rapportez votre connaissance à une possible connaissance, il y a confusion. Toute connaissance possible doit complètement se résorber dans la non-connaissance. Avec le savoir, vous demeurez dans la pensée ; dans la non-connaissance, vous percevez votre globalité.

C'est seulement dans la non connaissance qu'il y a joie. Aussi devez-vous comprendre très clairement que lorsque vous dites : «Je sais», en réalité vous ne savez pas. Vous avez réduit le connu à une simple pensée, à une représentation. Etre réellement connaissance ne se produit que lorsque toute représentation s'est totalement dissoute dans la non-connaissance ; c'est seulement dans cette non-connaissance qu'il y a connaissance .


Jean Klein - Transmettre la lumière - Editions Le Relié Poche -


source : http://decouvertetcheminement.blogspot.fr

lundi 4 février 2013

Si vous cherchez ...





... la vérité, la réalité, Dieu, de quelque nom que vous aimiez appeler cela, je vous suggère de commencer avec la seule réalité dont vous soyez absolument certain --c'est à dire le fait de votre propre être. Il n'y a personne ici qui peut prétendre "je ne suis pas". Chacun d'entre nous connait je suis". Mais ce "je suis" n'est pas la réalité. C'est ce que vous pouvez concevoir de plus juste avec votre mental sur la réalité.

Ce "je suis" est seulement la traduction par votre esprit de ce sens de la présence, cette conscience d'être présent, ou cette présence de la conscience.

C'est la seule réalité dont nous soyons absolument certains. Personne, dans aucune circonstances ne peut s'écrier "je ne suis pas !" Cette connaissance est constante et toujours nôtre. Et c'est pourquoi nous disons que vous cherchez ce que vous êtes déjà.

Nous basons notre exposé sur ce que les traditions anciennes nous disent. Dans l'Advaita, par exemple, ils l'appellent non-duel --un sans un second. Cet "un-sans-un-second pourrait signifier qu'il y a quelque chose d'autre que le "Un". Dans le Dzogchen, ils l'appellent "non-conceptuel", "toujours-nouveau", "auto-brillant", présence consciente, juste cela et rien d'autre. Si vous regardez cela, cela vous décrit, vous, moi et tout autre chose. Cette présence vigilante est non-conceptuelle. Vous n'avez pas à avoir de concept à son sujet. C'est toujours nouveau parce que cela n'a ni commencement, ni fin. C'est brillant en soi comme le soleil. Cela brille de soi-même. Il n'a pas de besoin de lumière pour dire "je brille". Et c'est ce qui est, juste ce dont vous ne pouvez vous échapper ni mettre à distance --présence-conscience.

Sailor Bob Adamson


samedi 26 janvier 2013

Se libérer du moi


Question :
Pour se libérer du petit moi, faut il se concentrer sur le Soi ou la Conscience ?

Réponse:
Mais qui va se concentrer sur le Soi-Conscience?
Si c'est le Soi-Conscience lui même, il n'en a pas besoin.

Si c'est le petit moi, alors cette activité, 
émanant de lui même aura pour effet de le renforcer davantage.

Ne serrait il pas judicieux de commencer par observer et comprendre ce qu'est ce "petit moi" ?

Approchez vous de lui et constater:
il y a le corps-sensations, 
il y a les pensées, et quoi d'autre?
Rien !

Ou voyez vous un moi dans cela, 
hormis dans l'idée qu'il y en a un?

Comprenez alors que ce moi fictif n'est pas ce qui percoit ni dirige votre vie.
Il est lui même percu, comme sensations, parfois tensions, et pensées.

Réaliser l'inexistence d'un moi séparé est ce qui nous en libere.
L'ouverture qui en résulte est la Conscience même, ou le Soi.
En elle, tout apparait, se déploie, se libere, naturellement.

Laissez la se révéler a elle même et vous offrir sa splendeur.


 Moine Gojo
Source :  http://approchenondualite.blogspot.fr/